Bébés Enfants

Les premiers déplacements de bébé !

Publié le 12 July 2015

Je le savais bien sûr… Mais quelque part, je ne l’avais pas vu venir. Ou en tout cas pas si vite. Car ça y est, bébé se déplace. Pour la petite histoire, pas en rampant, ni à quatre pattes, mais en roulant. Et encore… que dans un sens. Il préfère « rouler » par-dessus un éventuel obstacle (coussin, jouet), quitte à se retrouver dans des positions impossibles, plutôt que de rouler dans l’autre sens et explorer un terrain plus aisé. Les voies des bébés sont impénétrables.

En fait, il y a deux sujets que je souhaite aborder dans un seul et même article traitant des premiers moments de la prise d’indépendance de bébé dans l’espace. J’aimerais parler du rôle des parents dans le développement de leur enfant, du développement individuel (et ô combien différent) de chaque loulou et des « tendances » publiques et pseudo-médicales qui nous mettent la pression à grands cris de « ne faites surtout pas ça ». Et puis, j’aimerais parler de sécurité… Je ne suis pas parano (bon ok, peut-être un chouia) et j’ai grandi moi-même sans aucun des garde-fous obligatoires qu’on nous vend aujourd’hui pour sécuriser la maison toute entière. J’ai survécu et plutôt pas mal. N’empêche que c’est sympa de savoir ce qu’il est possible de faire pour minimiser les risques d’accidents ou tout du moins d’avoir bien à l’esprit les zones où il ne faut pas laisser bébé sans surveillance et les priorités à lui inculquer au plus vite en termes de « pas touche ! ».

FAIS PAS CI, FAIS PAS CA !

La façon idéale d’aider bébé dans son développement, c’est de… ne rien faire, si ce n’est le placer aussi souvent que possible dans une aire de jeux plane, dont il ne peut franchir les limites seul genre un parc ou un tapis de jeux entouré de coussins. On place l’enfant sur le dos (ou sur le ventre) et on le laisse découvrir son corps, le monde qui l’entoure, la coordination yeux-mains, etc. En théorie, je comprends la logique et je suis plutôt tout à fait d’accord. Mais.

Tous les enfants sont différents, aiment des choses différentes, ont des parcours différents et cela me met parfois en rogne lorsque je m’aperçois que certains spécialistes de la petite enfance préconise une seule et même méthode pour tous les bébés, généralement celle qui est « à la mode » et garde à vous si vous osez faire autrement avec votre enfant. Bien sûr, ma réflexion part d’une expérience personnelle : si vous m’avez suivi sur ce blog, vous savez déjà que notre petite boule d’énergie est un « bébé reflux ». Il a fallu attendre qu’il ait 5 mois pour pouvoir le mettre complètement à plat sur le dos plus de 5 minutes et cela fait seulement quelques semaines qu’il accepte de jouer (un peu) sur le ventre. Ben oui, pauvre chou, s’il n’est pas à la verticale, le contenu de son estomac remonte. Sys-té-ma-ti-que-ment. Donc bon on fait quoi ? Parce qu’on ne peut pas non plus le laisser des heures dans son relax et que de toutes façons, il en a marre d’être attaché à cette petite chaise et rêve lui aussi de découvrir le monde. Au vu de son parcours, il s’est très vite tenu assis (plus ou moins) seul. Oui mais voilà. Techniquement parlant, il ne faut pas placer son bébé dans la position assise à moins qu’il ait réussi à s’y mettre tout seul depuis la position couchée. Donc pendant les 5-6 premiers mois de sa vie, pas de tapis (ou de parc) pour loulou, pas le mettre assis, pas le laisser trop longtemps dans le relax, et bien sûr surtout pas du vilain méchant trotteur ou exerciseur. D’accord. Alors on fait quoi avec notre bébé (qui est plutôt du genre tonique) ? On le suspend au plafond ? Ah non, ce n’est pas bon non plus. OK. Vous voyez où je veux en venir…

C’est une visite chez ma pédiatre qui m’a déculpabilisée. Je lui ai parlé de mon désir de « faire bien » pour le développement moteur de mon enfant et de ma frustration face à toutes les choses qu’on ne peut pas faire. Elle s’est un tout petit peu énervée, ma pédiatre (elle est du genre directe, je l’aime bien :) )… En gros, elle m’a rappelé que tous les enfants avaient une évolution différente, à cause de souci de santé comme le nôtre ou simplement par préférence innée. Que les parents devraient arrêter de s’en faire autant, suivre leur instinct et ce qui semble plaire à leur enfant. Elle m’a rappelé quelques points élémentaires :  

-       Ne jamais forcer l’enfant dans une position qu’il ne semble pas aimer ou à faire quelque chose qu’il n’a pas (encore) l’air de vouloir essayer.

-       Le trotteur ou autre appareil d’ « aide » au développement de l’enfant peut être utilisé (si l’enfant aime ça) mais avec un peu de sens commun. On ne laisse pas son bébé 8h d’affilée dedans, bien sûr. Mais deux fois 20 minutes par jour, pour que bébé puisse découvrir autre chose et dépenser son énergie, non ce n’est pas un péché mortel. Elle m’a d’ailleurs donné une comparaison assez parlante : « C’est comme la télévision. Bon, un peu de bon sens, on ne laisse pas un bébé devant un écran pendant des heures juste pour avoir la paix. Mais s’il regarde Bouba pendant 7 minutes tous les soirs à 17h, ça ne va pas faire de lui un abruti. Non ? Bon, ben c’est la même chose pour la façon dont il joue. ». Merci, docteur. Et en voyant les grands sourires tout fiers de mon fils assis sur la table d’auscultation, elle m’a renvoyée à la maison en me recommandant de mettre mon fils assis sur le tapis de jeu, puisque c’était son truc.

-       Il y a des enfants qui ne passent jamais par le 4 pattes et ce n’est pas la fin du monde. Certains préfèrent la position assise, se déplacent pendant un moment en se traînant sur les fesses et se hisseront à ce qu’ils peuvent trouver pour se redresser sur leurs petites jambes lorsqu’ils seront prêts. Il y autant de schémas de développement qu’il y a d’enfants donc no stress. Pas la peine de laisser bébé hurler pendant des heures à plat ventre sur son tapis de jeu s’il n’aime pas ça. Ça viendra sûrement, et naturellement. En attendant, on observe son enfant et on l’accompagne dans la direction qu’il préfère, sans forcer et sans exagérer.

En gros, je crois qu’il faut s’amuser avec son enfant en prenant compte de ses préférences. A la maison, nous n’utilisons pas l’exerciseur ou le trotteur par facilité mais parce que c’est ce qu’on a trouvé de mieux pour le garder à la position verticale pendant sa digestion (autre que les bras). Il n’y va pas tous les jours et il n’y est jamais plus longtemps que 20-30 minutes d’affilée. On alterne les « positions » de jeux, on le place sur le tapis juste avant le repas suivant (lorsque son reflux l’embête moins) et il semble aimer ça de plus en plus, alors qu’il y a passé très peu de temps pendant les premiers mois de sa vie. D’ailleurs, ça y est, il se déplace. Bon, peut-être de façon originale et peu commune, mais si ça lui chante de découvrir le monde en roulant pour le moment, pourquoi pas ? :) Tout ceci m’amène donc à faire le point sur la sécurité à la maison… Parce qu’il y a 15 jours, on avait un bébé qu’on pouvait poser sur le sol, tranquille, le temps de préparer son bain ou de faire le repas du soir. Et que tout ça a changé. Vite. Très vite. Genre, du jour au lendemain. Donc, bon autant y penser avant qu’on ne remarque que le tisonnier – jusque-là hors d’atteinte - est à présent dans le parcours de roulades de bébé.

NE TOUCHE PAS !

Je ne suis pas une pro de la sécurité domestique. C’est mon premier enfant et je ne sais sans doute pas encore les frayeurs qu’il est sur le point de me faire vivre. Je vous raconterai juste donc ce que j’ai fait à la maison ce weekend. Certaines choses ne seront utiles que dans quelques mois, mais puisque j’y étais…

-       Protéger les « coins » (de meubles, de cheminée) les plus dangereux : je n’ai pas re-décoré la maison de ces jolis petits coins en caoutchouc sensés amortir les chocs que bébé pourrait subir en tombant ou en se relevant… Mais j’ai essayé d’identifier ce qui pourrait vraiment lui faire du mal. J’essaye de ne pas me leurrer, des coups et des bosses il va en avoir, ça fait partie de son apprentissage, je suppose. Mais j’ai quand même choisi de mettre des « protège-coins » sur les côtés tranchants de notre cheminée en pierre bleue. Parce que franchement, ceux-là, ils me faisaient peur.

-       Protéger les prises électriques à sa portée. C’est-à-dire celles qu’il pourrait atteindre en rampant, à un âge où il est trop petit pour comprendre lorsque je lui explique les dangers potentiels du courant électrique.

-       Un « stop-tiroir » qui l’empêchera d’ouvrir le tiroir « pharmacie », où nous rangeons tous nos médicaments.

-       Un cale-fenêtre pour ne pas qu’il puisse ouvrir la fenêtre de sa chambre en grand.

-       Des bandes antidérapantes pour les escaliers et autres marches sournoises.

-       Une barrière de sécurité pour mettre en haut de l’escalier.

J’ai aussi acheté des cales-portes, des bloque-portes, et autres joyeusetés du genre. Mais je ne les ai pas encore installées. Je trouvais que ça commençait à faire beaucoup. Je changerai peut-être d’avis si loulou est pris d’une envie frénétique de vider mes placards d’ici quelques mois.

Pour terminer, je me fais un plaisir de partager ci-dessous avec vous quelques beaux jouets qui encouragent la motricité des tout-petits. Ils sont déjà sur ma liste de « presque » essentiels et ils me font baver presqu’autant que notre petit Noé, mais pas pour les mêmes raisons :) . Parce que finalement, les moments de jeux de bébé, ce sont des moments de joies pour papa et maman. Et des moments de joie en famille, c’est encore ce qu’on a trouvé de mieux pour le développement de nos enfants.

Amicalement,

Ludivine

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