Le saviez-vous ? Les huiles essentielles soulagent un grand nombre de « petits bobos », et certaines sont particulièrement efficaces sur les céphalées (ou maux de tête). Sébastien, notre ambassadeur Bien-être et Santé, vous les présente et vous explique comment les utiliser.
Réputée pour son action sur la sphère digestive (estomac et foie), l'huile essentielle de menthe poivrée contient du menthol, une molécule réputée pour ses propriétés antalgiques par effet de vasoconstriction, autrement dit : effet de froid. Certains maux de tête étant liés à des lourdeurs digestives, cette huile essentielle aura donc une double utilité dans ces cas-là !
On peut l'utiliser en voie externe (sur les tempes ou le front) ou par voie interne (2 gouttes sur un support : miel, huile végétale, sucre ou comprimé neutre par exemple), maximum 3 fois par jour.
Notons que l'on peut la remplacer (en tout cas pour l'effet antalgique) par l'huile essentielle de menthe des champs, qui contient plus de menthol que la menthe poivrée. C'est d'ailleurs la menthe des champs qui est traditionnellement utilisé dans les baumes comme le baume du tigre ou le baume celtique.
Attention, l'huile essentielle de menthe poivrée est contre-indiquée pendant la grossesse et chez l'enfant de moins de 6 ans.
L'huile essentielle de camomille noble est riche en "esters terpéniques", des molécules antalgiques et anti-inflammatoires, mais ayant aussi des propriétés calmantes sur le système nerveux. Particulièrement efficace sur tout déséquilibre émotionnel, elle sera donc idéale si le mal est lié à un stress quelconque ou à un choc émotionnel (les gens stressés ont souvent mal de tête, cette huile essentielle est donc faite pour eux !).
En Egypte Antique, la camomille était dédiée au Dieu Râ, le dieu du soleil, et on dit que respirer la camomille permet de rayonner et de retrouver une énergie "solaire"...
On peut l'utiliser en voie externe (sur l'endroit douloureux) mais aussi en inhalation (directement au flacon ou sur un mouchoir, ou encore sur la face interne des poignets). Les thérapeutes "énergétiques" la conseillent sur tout plexus, chakra ou point réflexe bloqué. Il est possible de l'utiliser en voie interne (sauf pendant la grossesse), à raison de 2 ou 3 gouttes, jusqu'à 3 fois par jour.
Cette huile essentielle à l'odeur assez particulière (elle ne fait pas l'unanimité, on aime ou on n'aime pas!), que l'on retrouve souvent dans les préparations pour les douleurs musculaires ou articulaires (baume du tigre, sprays pour les muscles douloureux, etc), tient ses propriétés d'une molécule unique, que l'on retrouve en grande quantité dans l'HE : le salicylate de méthyle... Si on sait que cette molécule est très proche de l'aspirine (ou acide acétyl-salicylique), on comprend mieux son efficacité...
On retrouve aussi l'huile essentielle de Gaulthérie couchée dans le roller « tête lourde » Cépharom de chez Pranarôm (ainsi d'ailleurs que la menthe poivrée qui est citée plus haut).
Si on peut l'utiliser facilement en voie externe (sur la zone douloureuse), elle ne sera pas ingérée ni diffusée, car son odeur (et son goût) peuvent gêner...
Notons qu'on peut la remplacer par sa version BIO : l'huile essentielle de Gaulthérie odorante.
Peut-être un peu moins connue que les précédentes, l'huile essentielle de Laurier Noble est très complexe sur le plan bio-chimique, et on lui attribue donc un grand nombre de propriétés intéressantes. Son effet sur les douleurs est lié à une combinaison entre les esters terpéniques (les molécules que l'on retrouve dans la camomille noble ou dans la lavande vraie) et une autre molécule plus rare : l'eugénol. Présente en grande partie aussi dans le Giroflier (Eugenia Caryophyllus), l'eugénol est plus discret dans le laurier, mais il conférera quand même une excellente efficacité antalgique à cette huile essentielle.
Pour l'anecdote, l'eugénol est aussi utilisé en molécule de synthèse en dentisterie pour son effet anesthésiant, et on retrouve aussi cette molécule dans les baumes du tigre traditionnels.
On va principalement l'utiliser en voie externe sur l'endroit douloureux, mais aussi en inhalation (au flacon ou sur la face interne des poignets par exemple), où le laurier est connu pour donner de la force, du courage, pour traverser une épreuve en ayant l'énergie du guerrier (les couronnes de laurier ont d'ailleurs été utilisées dans toutes les civilisations antiques pour symboliser la victoire, la conquête et la réussite)... On dit d'ailleurs "ne pas se reposer sur ses lauriers" !
Cette huile essentielle à l'odeur puissante et enivrante est surtout connue pour calmer le stress, les angoisses et les spasmes, et elle aura donc une efficacité sur les douleurs d'origine nerveuse ou spastiques (par exemple les douleurs "lancinantes", qui pulsent).
On utilisera l'huile essentielle d'ylang-ylang aussi en voie locale ou en respiration plutôt qu'en voie interne.
On peut bien entendu combiner ces différents remèdes, mais on peut aussi combiner une huile essentielle avec d'autres remèdes en phytothérapie ou en gemmothérapie !
Citons par exemple :
Attention : les huiles essentielles et/ou compléments alimentaires mentionnés peuvent ne pas convenir aux femmes enceintes, aux mamans allaitantes, aux jeunes enfants, en cas de prise de médicaments ou de pathologies avérées ou sous-jacentes. Veuillez respecter la plus grande prudence et en parler à un professionnel de la santé au préalable en cas de doute. Si les symptômes persistent, veuillez consulter votre médecin.
À bientôt,
Sébastien